Paroisse des Saintes Marguerite
Diocèse de Nice
La réconciliation - La Confession
Accueillir le pardon de Dieu et redonner toute sa place à son Amour dans notre cœur.
Ce sacrement est le signe de l´amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En nous reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
« Dieu ne se fatigue jamais de nous pardonner ! Le problème c’est que nous, nous nous fatiguons de demander pardon ! Ne nous fatiguons jamais ! Lui est le Père plein d’amour qui pardonne toujours, qui a ce cœur de miséricorde pour nous tous. Et nous aussi apprenons à être miséricordieux avec tous… Nous commettons tous des erreurs dans la vie. Et tous, nous devons demander pardon pour ces erreurs et suivre un chemin de réinsertion pour ne plus en commettre, tant à l’extérieur, dans la société, qu’à l’intérieur de soi, dans la conscience et dans le cœur. Celui qui dit qu’il n’en a pas besoin est un menteur ! Nous nous trompons tous et nous sommes tous des pécheurs. Et quand nous allons demander pardon au Seigneur pour nos péchés, nos erreurs, Il nous pardonne toujours, Il ne se lasse jamais de pardonner. Il nous dit : « Fais demi-tour, car cela ne fera pas de bien d’aller sur cette route »…
Dieu est Père, il est miséricorde, il nous aime toujours. Si nous Le cherchons, Il nous accueille et nous pardonne.
C’est la devise de cette visite : « Dieu ne se lasse pas de pardonner. » Il nous fait nous relever et nous restitue pleinement notre dignité… Quand le Seigneur nous pardonne, il ne nous dit pas : « Moi je te pardonne, débrouille-toi ! » Non, Il nous prend par la main et nous aide à aller de l’avant sur ce chemin de réinsertion, dans notre vie personnelle ainsi que dans la vie sociale. Cela, il le fait avec nous tous. La chose la plus importante est ce que Dieu fait avec nous : il nous prend par la main et nous aide à aller de l’avant. Et cela s’appelle l’espérance ! Et avec cette espérance, avec cette confiance, on peut marcher jour après jour. Et avec cet amour fidèle, qui nous accompagne, l’espérance ne déçoit vraiment pas. »
(Pape François - Miséricorde)
La Réconciliation ou Confession
- Par une démarche individuelle aux jours et heures de permanence des prêtres ou sur RDV ou
- Par une démarche communautaire au cours d'une célébration pénitentielle avant Noël ou Pâques.
Qu’est-ce que le péché ?
Le péché est une offense faite à Dieu : « Contre toi, toi seul, j’ai péché. Ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait » (Ps 51, 6). Le péché se dresse contre l’amour de Dieu pour nous, et en détourne nos cœurs. Catéchisme de l’Église catholique (§ 1849, 1850).
Le péché est un manque d'amour envers Dieu, envers son prochain et envers soi-même. C'est une action, ou une intention, voire une parole dite, en toute liberté, pour commettre le mal. Il entraîne, pour celui qui l'a commis un éloignement de la justice, de la vérité, de Dieu qui est amour.
Quand se confesser ?
L’Eglise demande aux chrétiens de se confesser au moins une fois par an avant Pâques. On peut le faire régulièrement, avant chaque grande fête par exemple. Ce peut être aussi une fois par mois ou à un rythme déterminé avec un accompagnateur. On peut en effet aussi vivre cette rencontre sacramentelle encore plus fréquemment comme un acte de foi ou parce que l’on porte des choses lourdes.
En revanche, il n’est pas souhaitable de se confesser tous les jours ! Porter son péché est aussi une expérience spirituelle. Nous ne sommes pas dans une conception « hygiéniste » de la confession où il faudrait enlever une tache dès qu’elle apparaît, mais dans l’approfondissement de la qualité d’une relation avec Dieu qui se dévoile toujours davantage comme infiniment miséricordieux.
Comment se préparer à recevoir ce sacrement ?
Se préparer au sacrement de pénitence et de réconciliation, cela signifie se placer déjà sous le regard d’amour de Dieu, en choisissant un passage de la Parole de Dieu pour y discerner son appel. Cela signifie aussi regarder sa vie traversée d’amour et de péché, et se rapprocher du Seigneur pour qu’il nous aide à discerner.
Avant d’aller voir le prêtre, n’hésitez pas à prendre un temps pour relire votre vie – spirituelle, familiale, professionnelle… La parole de Dieu peut vous aider à vous mettre sous son regard avec simplicité et vous demander ce que l’évangile vous appelle à vivre.
Ce qui était autrefois nommé « examen de conscience » est plutôt un appel à vivre en cohérence avec soi-même, avec ses convictions et avec les paroles du Christ. Notre seule conscience ne suffit pas à nous guider. C’est la confrontation au modèle de vie incarnée en Jésus-Christ qui confère la dimension de péché à un acte, une pensée. Il faut différencier la faute et le péché. La faute n’est le fruit que de la confrontation à la simple loi morale, alors que le péché n’existe que lorsque l’on se présente sous le regard d’amour de Dieu.
Pourquoi me confesser : je n’ai rien à dire / je dis toujours la même chose ?
On est parfois découragé de se confesser en pensant que l’on recommencera les mêmes péchés. Il est certain que la confession ne nous transforme pas complètement. Mais le sacrement du pardon nous met dans l’humilité devant Dieu qui nous aime malgré notre faiblesse et cette rencontre est essentielle. Parfois, on ne voit pas en quoi consistent nos péchés, on ne sait pas quoi dire. On a parfois l’impression que l’on n’a pas de péchés. Cependant, si nous ne voyons pas nos péchés, nos voisins, eux, les connaissent. St Jean dit « Si nous disons que nous n’avons pas péché, la vérité n’est pas en nous » (1 Jn 1,8-10). Si on a l’impression de n’avoir rien à dire, c’est le signe qu’il y a quelque chose à changer dans sa vie.
Il arrive que l’on se confesse rarement parce qu’on n’en éprouve pas le besoin. Si on comprend bien ce qu’est ce sacrement… notre participation ne repose pas seulement sur un besoin ressenti, mais sur la conviction de son importance pour notre relation avec Dieu.